Le temps m’a échappé comme jamais je ne l’ai vécu auparavant. Si j’étais resté un mois de plus, je crois que j’aurais déchiré mon passeport en mille morceaux, l’aurais brûlé, aurais fait bénir les cendres lors d’une cérémonie du prêtre du village (le père dans la famille du Bucu) et les aurais ensuite jetées à la mer entre Amed et les Gilis depuis le Amed sea ! Oui, un mois de plus et j’aurais osé tout quitter pour m’installer définitivement ici à Amed (avec mère et sœurs bien sûr).
Les trésors d’Amed
La terrible jungle aux trésors cachés, l’eau transparente de la mer de Bali, le Mont Agung veillant, les pêcheurs matinaux, les cérémonies quotidiennes, la disponibilité des gens, leurs sourires et certainement la bénédiction des Dieux font d’Amed, le village le plus cher à mon cœur de tous les endroits que j’ai pu fréquenter jusqu’à présent.
Se loger à Amed
On trouve tous les prix pour se loger, de la chambre à 70000 Rp chez l’habitant à la villa à 1 million d’IDR la nuit, des hôtels avec, au choix, vue sur la mer (ex : SamaSama Bungalows) et pieds dans le sable (ex : Three Brothers, Amed Café), vue sur les champs ou en sommet de colline, quelles que soient nos exigences, on trouve notre bonheur à Amed (et même des maisons sur la plage pour 4000€ par an). Les hôtels ne sont pas collés, on a de l’espace, et tout s’étale sur Amed, Jemeluk, Bunutan, Bangle, Lipah (voir Sebau dans les rizières), Banyuning, Aas ou Selang (magnifique – ex : Blue Moon Villa).
Les alentours d’Amed
La route d’Amed à Amlapura, est une pure merveille en scooter (30000 Rp/jour au Bucu) ou voiture ou même en vélo pour les plus courageux. La vue du coucher de soleil en septembre depuis le Divers vous coupera le souffle… Il faut venir à Amed, lâcher toute technologie (je suis une mauvaise élève) et apprécier, c’est tout.
Les richesses d’Amed
Amed est connu pour ses centres de plongée (ex : Eco Dive – +62 (0) 81 658 1935), sa population océanique très riche (80% des espèces d’Indonésie y résident), son sel également (après l’école, les enfants vendent le sel des parents en bord de route et sur la plage). Le tourisme apporte un complément de revenus aux familles vivant de la pêche ou de la culture de l’arachide ou du manioc mais ce n’est rien comparé à Ubud et à Kuta (la difficulté à se rendre ici en shuttle est un exemple suffisant). Tout le monde se connaît ici, tout le monde se parle, se klaxonne et se sourit. Il y a de bonnes ondes ici et c’est une veritable richesse !
C’est ici que j’ai fini mon Balisolo première édition, que je reviendrai en vacances, que j’achèterai ma résidence secondaire (si Dieu veut !), que je me ressourcerai quand rien n’ira plus dans notre folle agitation parisienne, française, européenne… mon paradis est là !
Je vous recommande l’article des Blog-trotteuses « Amed à Bali : je t’aime pour la vie » et cette video de OneDayOneTravel pour vous faire une idée plus précise de ce village :
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