De Gili Meno, l’île entre Gili Air – la “honey moon island” – et Gili Trawangan, je n’en retiens que les moustiques et le vide. Pas un chat ni à droite ni à gauche, pas un touriste perdu, c’est le désert le plus total. Pour ne pas froisser les plus curieux, je partage avec vous un extrait du Natural Guide Bali-Lombok qui, je suppose, présente assez bien cet autre paradis :

Les plus belles plages des Gili sont à Meno, la moins développée des trois îles et la moins fréquentée. Meno est idéale pour une cure de calme. Déserte une partie de l’année, elle s’anime un peu quant Trawangan fait le plein en été.

“Après l’attentat à la bombe de Bali en 2002, et l’arrêt des bateaux Bounty qui reliaient Bali à notre île, on n’a pas vu un touriste pendant 3 mois. On remonte doucement la pente. Les gens de Trawangan racontent aux touristes qu’ici, c’est infesté de moustiques pour les garder à Trawangan”, se désole Pak Hanamin, le chef de Meno. Rares en saison sèche, les moustiques peuvent infester les bords du lac durant la saison des pluies.

Pour changer cette réputation, toute la petite communauté de Meno tient à rendre votre séjour sympathique, même les cochers en cidomo deviennent experts en relations publiques. Un réseau commun distribue l’eau douce importée du « continent ». L’électricité est disponible seulement en soirée et la nuit.

Je ne suis restée qu’une heure à Meno et les moustiques sont réellement là. C’est certainement dû au fait que j’ai accosté près du lac de l’île et que la nuit tombait…

Les fonds de Gili Meno et ses tortues attirent les plongeurs de GT et de Gili Air. Sur place, découvrez-les avec la sympathique du Blue Marlin Dive (tél. : +62 0370 639 979).

Le propriétaire du Cagé Ryan, Pak Didin, vous emmènera faire de la plongée sur son bateau Horizon pour la journée pour un prix modique ou à la rencontre des dauphins (lumba-lumba) vers les sources d’eau fraîche de Papak en mer près de la côte vers Gondang […].

Frangée de mangrove, le petit lac de Meno (4 hectares) est comme une mer morte. ‘‘La plus petite mer morte du monde’’, proclament les gens de Meno. Ses eaux sont hyper salées. En saison sèche, les gens de Gili Air viennent récolter la fleur de sel. Les amateurs d’oiseaux prévoiront des jumelles pour observer canards sauvages, aigrettes, et les migrateurs sur la route de l’Australie.

A défaut, les perroquets et cacatoès semi-apprivoisés de Meno Bird Park ont un grand succès auprès des enfants et des photographes. Les trois cent oiseaux d’une quarantaine d’espèces, dont un quart d’exotiques, évoluent dans d’assez vastes cages, mais ils sont en captivité.

Il parait que Gili Meno est aussi connu pour ses masseurs de pères en fils :

Pas de séjour à Gili Meno sans un massage, sur la plage ou à votre logement. Pak Rahmat, un aveugle septuagénaire  Ibu Imok son épouse et Rohani sa fille sont experts (50 000 Rp l’heure, hui de coco parfumée au niaouli comprise).

Pour y aller : louez un canoë (env. 30 000 IDR) depuis GT au coucher du soleil et ramer jusqu’à l’ile en face de Trawangan.

Je vous recommande l’article des Blog-trotteuses « Gili meno : séjour sur une île paradisiaque »