Bonjour à tous,
Je suis désolée pour ces 5 jours d’absence, je suis arrivée aux Gilis Islands et les Gilis Islands c’est tout sauf un endroit pour « travailler » (pas ma faute) !
Alors pour y aller c’est très simple : depuis quasiment toutes les villes de Bali, vous pouvez rejoindre les Gilis. En général, on vous conduit jusqu’à la mer en voiture puis vous prenez le speed boat jusqu’à l’île de votre choix : Trawangan (la plus fréquentée), Meno (celle avec le lac) ou Air (réservée aux honey mooners dit-on). Par exemple, depuis Sanur, vous en aurez pour 2h30 de bateau maximum, depuis Pandagbai, une heure et demi et depuis Amed, ma solution, j’en ai eu pour moins d’une heure.
En basse saison, il n’y a pas de transport tous les jours. J’ai attendu que mon ami ait d’autres touristes à emmener avant de partir sur GT. Le jour J, mardi dernier, nous étions une dizaine à partir. A 9h, le Amed Sea a donc pris l’eau vers les Gilis.
A peine les moteurs chauffés qu’on escaladait, mon ami Agus et moi, le speed boat pour rejoindre le toit. Mer tranquille, ciel couvert mais néanmoins lumineux, on se serait cru sur le Titanic version farniente ! La route se passe bien et puis soudain le capitaine s’arrête… des dauphins !
Nous faisons une escale à Gili Air pour déposer une couple puis rejoignons Trawangan, mon paradis.
Tous les matins, il y a foule sur la plage. Tous les bateaux arrivent de Bali ou Lombok et repartent, bourrés de locaux (ce sont les vacances de fins d’années en Indonésie et beaucoup viennent sur l’île) et touristes (là pour assister à la meilleure St Sylvestre qui soit). Je pose mon pied plastique à terre et file à Abdi, là où j’étais restée la dernière fois. Acek, le gérant qui tient aussi la boutique de surf (note : on ne peut pas surfer aux Gilis, la mer est trop paisible) du devant, propose des bungalows à 100000 Rp la nuit si tu négocies (sinon 150000 Rp, ce qui reste très raisonnable). J’avais vu qu’ils avaient construits de nouvelles chambres mais après y avoir jeté un œil, je les ai trouvé trop « sauvage », dépouillées de toute chose superflues (je ne sais même pas s’il y avait une prise de courant…). J’ai alors posé bagages au Sama Sama, bar mythique de GT pour ses concerts reggae live tous les soirs !
11h, les nouveaux passagers embarquent et quittent le rivage… je ne reverrai mon ami Apel que dans une dizaine de jours, triste et bronzée.
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