Silence, j’ecris !
Lors de ma recherche d’un hôtel convenable en début de séjour, j’avais trouvé le Suka Beach Inn mais au moment de m’y rendre, un australien m’avait dégoté un hôtel tout aussi bien, le Arena. Revenue à Kuta, j’ai été directement au Suka parce que son ambiance m’avait bien plue, parce qu’il était en face du seul bureau de poste que je connaisse et parce que le Café Local juste à côté a une super connexion wifi (à condition de consommer) mais, après deux nuits et un changement de chambre, et en tant qu’envoyée spéciale à Bali pour français fauchés et aventuriers, mon bilan est mitigé.
Ambiance… quatre bâtiments à deux étages encerclent un patio bien entretenu et une petite piscine suffisante pour se rafraichir. La lumière est belle, elle se faufile entre les arbres et la brique devient cuivre au coucher du soleil. Silence, calme… l’ambiance est douce.
Ma chambre… pour 100000 Rp (env. 9/nuit) la nuit (p’tit-déj inclus + 10% de taxes gouvernementales), j’ai droit à un relativement grand bungalow, ventilo et eau froide, avec une belle terrasse.
Bonne première impression vite tempérée… pas de drap (juste un drap housse) ni de PQ (en vente à la réception), ni de porte-manteaux et les fenêtres ne ferment pas. Pire : le soleil s’endort, moi avec, et toute la nuit, j’entends les chiottes couler ! Insupportable !!!
Au réveil, je demande à changer de chambre et le personnel, mal aimable, m’emmène au dernier étage du complexe au fond d’un couloir. Peut-être ont-ils voulu me punir de ma réclamation remontée mais au final je suis aux anges !! Personne ne peut me trouver là où je suis.
J’ai un balcon mignon comme tout avec vue sur les toits, deux tables, une armoire et même un bac dans la salle d’eau pour faire ma lessive !
Je suis enfermée ici depuis deux jours et j’y suis très bien. Mon iPad me joue Erikah Badu (Time’s a wastin) toute la journée, j’enchaine les Pulpy Orange, les thés glaçés au Jasmin, les jus de lytchee, je mange des nouilles et écris pour Balisolo. C’est la première fois vraiment que je me retrouve seule. Mes téléphones sont éteints, je n’ai besoin ni envie de personne si ce n’est ma propre compagnie. Autant j’ai apprécié les fêtes de Gili Trawangan, rencontrer des locaux tous les jours depuis l’avion de Jakarta, vadrouiller avec Sableng dans la jungle d’Amed, découvrir les étudiants de Mataram, etc. mais, même si je la redoutais un peu départ (qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?), la solitude m’a beaucoup manquée !
Six jours à Kuta, c’est quand même un peu long. Je vais surement aller à Ubud demain et revenir pour le concert d’Arrested Developement dimanche. Je suis aussi tombée sur un prospectus qui propose des balade à cheval à Canguu… je suis tentée… we’ll see !
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