C’est un rythme totalement différents, ici tu exhibes tes richesses sans problème, tu écoutes du reggae toute la journée, tu farnientes comme jamais tu ne l’as fait auparavant. Gili Trawangan, c’est l’île rêvée du touriste de base (et je suis une touriste de base !) mais GT a aussi ses coins tranquilles, vides et de tout repos.
8h debout et décidée, je vais tenter de faire de mon passage sur l’île autre chose que de la bronzette et du « laisser-vivre ». Je loue un vélo (30000 Rp les 3h) dans la boutique qui prête aussi des bouquins en toutes langues ou encore des masques et tubas pour presque rien. Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais aucun véhicule à moteur ne circule sur les routes de GT. On ne se déplace qu’en cidomo (prononcez « tchidomo »), vélo ou à pied qui sont limités (gestion des transports par une coopérative de propriétaires).
La balade d’environ 7 km me prendra un peu moins de deux heures (un japonais en aurait eu pour 4)en s’arrêtant prendre quelques photos, observant les plages vides, s’asseyant pour un Pulpy Orange, ma boisson fétiche (le Minute Maid version asiatique, un délice de pulpe et de sucre !) ou encore en marchant sur les routes trop inondées ou ensablées.
Je commence ma balade par la gauche du SamaSama et je passe devant tous les centres de plongées (Bali, le paradis des plongeurs), Manta Dive notamment, référence que vous retrouverez partout dans l’île jusqu’aux Gilis et Lombok et qui enseigne dans toutes les langues, des hotels et restaurants aux noms evocateurs…
Sur ma droite, c’est l’heure des arrivées et des départs également et puis il y a les locaux qui restent là, assis toute la journée sur les « bruma » (ou « burma », je ne sais plus). Vous trouverez, à moindre budget, de nombreux stands où louer palmes, masques et tubas et bien sûr, un point info-touriste tous les 5 mètres.
Passée « l’avenue commerçante », je découvre une GT que je ne connaissais pas. Bateaux échoués, arbres détruits, terrains infestés de serpents je suppose… grandes vagues au large, quelques joggeurs matinaux mais aussi des villas privées, des points de vue pour admirer le lever de soleil (aux alentours de 5h30) et même un centre équestre avec deux pauvres chevaux (poneys) ce matin-là. Si j’avais eu plus de sous, j’aurais fait un tour à cheval sur les plages de GT, cela aurait été un beau souvenir.
Entre verte nature et plages infinies, reggae au loin et bruit des vagues, GT est une belle île qui peut contenter quiconque recherche le juste compromis entre divertissement et relaxation. Ce serait dommage de venir à Bali sans découvrir, au moins Gili Trawangan…
GT
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