Je me fiche pas mal des fêtes symboliques telles Noël, jour de l’an, mardi gras ou Pâques… ça ne me parle pas. Pour moi, chaque jour peut être célébré et c’est simplement à nous le décider. Pour Noël, je n’avais rien prévu… j’avais même oublié que c’était aujourd’hui. Après ma journée au Holy Springs Temple, une balade sur les plages de sable noir d’Amed, j’ai été dîné au Pacha. Et puis la soirée était sympa, il y avait des français, des hollandais et le staff du bar. Ils ont joué de la guitare, chanté (dont la seule chanson française de leur répertoire, « Aline » de Christophe, ça a amusé tout le monde), rit. Nice… very nice !
Parmi la bande de touristes présents, il y avait ce couple de commerçants d’une trentaine d’années et leur fille, Juliette, 8 ans et demi (ça compte). Depuis la naissance de leur fille, ils partent chaque année 3 mois. Avant, c’était au Sri Lanka car l’école n’était pas obligatoire pour Juliette et, depuis 2 ans, c’est à Bali qu’ils scolarisent la petite. Cette année, c’est dans un établissement agréé par le CNED (impossible au Sri Lanka, hors de la « noisy » capitale) pour environ 1700€ alors qu’avant, dans l’Ecole Française à Seminyak, cela leur coûtait plus de 3000€ (pour 3 mois, je le répète…) !
Le couple séjourne à Seminyak mais le mari n’en peut déjà plus. Il me confie qu’être ici n’a jamais autant réveillé son instinct matérialiste. Des boutiques à n’en plus finir, de la tentation à tous les coins de rues et tous ces gens partout, c’en est assez pour lui. Encore un an et ils changent de destination, à condition qu’ils trouvent une école française bien située dans le monde (c’est-à-dire un cadre authentique et dépaysant). Quant à Joëlle, sa femme, elle me dit que Seminyak est LE repère des français et plus ça va, plus il y en a ! A ce sujet, Socrate de la Gazette de Bali me disait que la communauté française à Bali était la troisième dans le monde tandis que dix ans plus tôt, nous n’entrions même pas dans le top 10 !
Voilà pour ma soirée de Noël 2010… je suis rentrée tôt pour me lever aux aurores le lendemain mais les « frenchies », eux, ont fait la fête jusqu’à quatre heures du matin ai-je appris et Juliette me confia en partant : « Je ne me suis jamais fait autant d’amis en une seule soirée de toute ma vie ! ».
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