Swastiastu !
Pour Jean-Philippe Berlose, l’Indonésie a toujours signifié le bout du monde, le lointain, la différence. En 2009, il fait ses premiers pas dans l’archipel, à Bali précisément, accompagné des femmes de sa vie. La famille en amour pour l’île des Dieux y revient un an plus tard, pas pour les piscines, ni les palmiers mais bien pour les balinais. Ces balinais « d’une gentillesse sincère et d’un calme à toute épreuve » dont la vie « devrait être dénaturée par la pression touristique importante […] » et que « rien n’a pourtant corrompu ». C’est tout l’objet de ce livre photo de 168 pages tout juste sorti dans les bonnes librairies.
A peine ouvert, j’ai été entraînée dans l’émotion de ce livre, par une chaleur douce et réconfortante. On sent que le photographe a pris le temps, le temps de voir, le temps d’attendre, le temps de capter des sourires sincères et la volonté de raconter un quotidien sans trop le sublimer avec ses yeux amoureux. Ce livre-découverte sur un Bali sensible et authentique est un véritable cadeau pour qui le feuillete. De beaux clichés, un grand respect des balinais et quelques infos sur la culture au gré des villages traversés par l’auteur.
Ce livre est un baume au coeur pour les amoureux d’Indonésie mais aussi les amateurs de photos qui racontent des histoires et plus largement pour les curieux du monde. Ce peut être un cadeau pour vous même (c’est important de se faire plaisir !) ou bien un cadeau pour un proche, un vrai partage d’émotion, promis !
Concours : Que vous inspire Bali ?
La maison d’édition de l’auteur a eu la gentillesse de m’offrir deux exemplaires du livre « Un voyage à Bali » de Jean-Philippe Berlose et ces deux exemplaires j’aimerais vous les offrir. Aussi, je vous invite à laisser un commentaire en bas de cet article en indiquant ce que vous inspire Bali, avant le 14 octobre à minuit. Je procéderai un tirage au sort le 15 octobre 2013 parmi tous les commentaires, les gagnants recevront leur livre directement chez eux par la maison d’édition.
15 octobre 2013 :
Le tirage a bien eu lieu et je suis heureuse d’annoncer Odile et Tania, gagnantes du concours.
Bravo les filles !
Pour mes autres lecteurs, une remise exceptionnelle a été négociée pour vous : vous pouvez acheter ce livre pour 23€ au lieu de 27€ et bénéficier des frais de port offerts (au lieu de 5€). Pour cela, téléchargez le bon de commande ci-dessous :
PS : je n’ai aucun intérêt financier dans cette offre ou quelconque contrat pour les ventes générées via Balisolo.
Une journée avec du temps pour flâner. Une fenêtre d’éternité, un moment où je peux arrêter de m’agiter, où le corps se pose et où l’âme peut s’exprimer, voici mon aujourd’hui. Curieusement, après quelques recherches sur la cultures à Bali, où nous étions il y a de ça 3 mois, je tombe sur ces commentaires tellement touchants. Et j’ai aussi envie de m’exprimer, de voir quels mots vont apparaître sur ce voyage qui aura marqué mon âme avant tout, mais aussi mes sens, ma curiosité…
L’arrivée à Bali, ça a été d’abord un régal des sens. Des images pleins les yeux: l’aéroport hallucinant, les statues aux ronds points ou le long de la route, de arjuna et son char tiré par des chevaux, ou d’autres motifs des épopées hindoues. Le taximen, doux gentil, l’arrivée à notre guest house, l’architecture magnifique, les terrasses, piscines… Le bon soleil.
Puis nous avons cherché où nous serions bien. Après l’acclimatation de 3j nous sommes allés à Ubud, fascinés par l’artisanat et le nombre de boutiques où de prime abord on a envie de tout acheter. Les rizières, les restos le long des petites routes, s’endormir aux sons des grenouilles et des geikos, les grosses draches…
Puis nous nous rendons dans un petit port où nous sommes bien et resterons le reste du temps. Là nous rencontrons des gens de partout, et nous composons nos vacances au fil des jours avec eux. Notre fille qui s’adapte à merveille, qui s’endort sur un sarong par terre pendant que nous finissons notre repas et notre soirée. La mer et ses grosses vagues, la piscine et son farniente. L’odeur des kretek.
Et la cérémonie. Nous nous y rendions sans savoir du tout de quoi il s’agirait. Les danseuses, la musique, les personnages avec leurs masques (le barong, rarong, et ranjah si je me souviens bien), quelle claque ! Nous en sommes sortis transformés. Waouw, il y a comme, par ces cérémonies, un lien qu’ils entretiennent entre leur coeur, et celui des autres. Je me suis sentie unie à la communauté. Un être mature au sein des autres, une appartenance.
Tout mon être fut touché par cette expérience. Pour sûr j’aimerais revivre ça.
Nous avons mis quelques heures pour nous en remettre, pour redescendre dans notre corps, après ce voyage où les esprits de Bali nous ont emportés.
De tout mon coeur je remercie d’avoir vécu ce moment avec mon homme et notre fille. Et voilà pourquoi j’écris ce texte aujourd’hui.
Là bas à Bali, j’ai ressenti ce que c’était que le bonheur. De n’avoir besoin de rien, d’être, et c’est tout. De voir moment après moment ce qu’il se passe. De ne pas m’investir dans demain. Mon coeur tout ouvert. Est-ce le soleil, le climat, la végétation, les balinais et leur culture? Qu’est-ce qui fait qu’ils ont cette « clef », cet art de vivre, qui demeure absent dans notre pauvre occident ?
Au retour, les sensations sont restées une semaine, ou deux ou trois, s’atténuant progressivement. J’ai promis à moi-même que je resterais attentive à mon coeur, que je continuerais de vivre dans cet endroit d’éternité en soi-même. Pourtant, là où dans ce paradis cela semble presque évident, ici c’est qqch de difficile à installer, comme un savoir oublié.
Merci Sarriette pour ce beau commentaires. Bali a été bouleversante pour toi et ça fait plaisir à lire, vraiment. Si tu le souhaites, je t’invite à répondre à interview Balisolo, certaine que tu nous feras voyager par la pensée 🙂
Bien à toi,
Jenni