Lombok : le Rinjani, le trek qui fait mal au pieds !

Toujours en Indonésie, Nath nous raconte aujourd’hui son expédition au Mont Rinjani : accrochez-vous !

Trois jours de dur labeur, oui pour monter le Rinjani il faut souffrir !

Je n’ai pas réussi à monter au sommet mais peu importe ce fut déjà un régal pour les yeux et un régal (ou pas) pour les jambes. Arrivée la veille de mon trek, j’ai fait une petite mise en jambe à Senaru où il était possible d’aller voir des chutes d’eau, ca m’a fait un petit entraînement. Le soir briefing, je rencontre le guide qui dit que ça ne va pas être de la tarte… ces randonnées, il faut les mériter ! Je commence à me demander où j’ai mis les pieds…

Comme la rando est organisée (obligée pour tous les touristes), nous aurons 2 porteurs (pour 5 randonneurs), c’est hallucinant tout ce qu’ils peuvent porter et surtout en tongs !

Premier jour du trek au Rinjani

Le début du trek est assez facile, on commence dans la forêt bien abrité du soleil. Puis, peu à peu, ça se dégage et ça se corse. Heureusement que le temps était bien sec car je n’avais pas de chaussures de marche et avec mes petites baskets ça glissait bien ! 1800 mètres de dénivelé pour la première journée, ça fatigue mais quand on voit la vue sur le lac et le Rinjani, on se dit qu’on l’a vraiment mérité.

Deuxième jour de trek au Rinjani

Les difficultés commencent. Autant pour monter je ne galère pas trop, autant pour descendre je suis lente… mais lente !

Et là, la pente étant bien abrupte, j’ai pris bien… bien… mon temps. 500 mètres de dénivelé à descendre pour atteindre les “Hot Springs”, un bon bain chaud histoire de relaxer les muscles et de mieux affronter la bonne grimpette qui nous attend l’après midi fait un bien fou !

J’arriverai le soir bien exténuée, pensant un instant que j’arriverai à me lever à 3h du matin le lendemain pour la montée finale…

Troisième jour de trek au Rinjani

3h du mat’, je dis non. Je n’ai pas dormi de la nuit, faire 1000 mètres de dénivelé de nuit n’est vraiment pas une bonne idée. Je garderai donc mes forces pour les 4 dernières heures de descente (plutôt compliquées pour moi car je glissais à chaque pas).

Quand on arrive au bout du trek on est bien content ! On en a bavé mais on a tenu les 3 jours. Certains ont même fait l’exploit de grimper au sommet du Rinjani !