Si les mexicains ont la Tequila, les américains le Bourbon, les russes la vodka, les balinais ont eux aussi leur alcool mythique : l’arak (“jus” en arabe). Tiré de la sève de palmier ou de noix de coco (à base de riz parfois), l’Arak est un liquide trouble blanchâtre auquel on ajoute du sucre (canne à sucre).

Cet alcool fort (37 à 50%) bon marché (entre 8000 et 20000 Rp, moins de 2€) peut être bu autant à l’apéro qu’être offert lors des cérémonies religieuses (offrande aux bas esprits) et certains affirment même qu’il est doté de quelques vertus médicinales et notamment celles permettant une cicatrisation plus rapide des plaies. Il est aussi souvent présenté aux étrangers comme une boisson offerte par le soleil.

Pour passer le (mauvais) goût, les barmans ont trouvé la solution : le mélanger avec du jus d’orange (on l’appelle arak attack) ou encore de l’eau, du miel avec une tranche de citron vert (on l’appelle arak madu).

La petite histoire veut que, lorsque l’on a trop abusé d’Arak, la reine démoniaque Rangda s’invite dans vos rêves pour vous divertir… certains balinais se protègent donc de tout abus mais, pour l’avoir vu, ceux-là sont peu nombreux…

Avertissement : beaucoup d’arak sont fabriqués à partir de méthanol, il est donc beaucoup plus prudent d’acheter et consommer les boissons portant le label officiel Arak Bali. Le site de la marque Arak explique même le processus de fabrication (en anglais) : http://arakbali.com

Et vous, avez-vous testé l’arak à Bali ? Vos impressions gustatives ?