Devant rentrer au pays pour quelques jours, le Why Not Band m’a gentiment proposé de l’accompagner. Entre cette proposition et le jour J, les choses ont évolué et finalement, c’est avec Joe que j’irai au pays Sasak pour une journée au dos de sa « motobike ».
Pour aller à Lombok depuis Gili Trawangan, vous avez deux solutions :
- emprunter un bateau privé pour environ 400000 Rp (frais à partager en groupe)
- emprunter le « public boat » jusqu’à Bangsal (30 minutes de transport), port « touristique », pour environ 20000 Rp, c’est cette dernière option que nous avons choisi.
C’est parti pour une journée à Lombok !
A 9h30, nous avons acheté nos billets et attendu que suffisamment de places, une vingtaine, soient vendues pour embarquer, ce qui peut durer 10 comme 45 minutes. Le port de GT se compose autant de livreurs de marchandises, que de travailleurs Sasak, que d’indonésiens venant passer quelques jours sur les îles ou leur lune de miel (les honeymooners), que de touristes rejoignant Gili Meno ou Gili Air, Bali (ex : Pendagbai, Benoa) ou Lombok. Le bateau est plein lorsque nous partons pour le magnifique pays Sasak vers 10h30.
Lombok en quelques mots
Depuis que je connais Bali, on m’a toujours dit que Lombok était le Bali d’il y a 20 ans. A part les Gilis, Kuta-Lombok et Seguigui, Lombok a gardé une réelle authenticité du fait des difficultés qu’elle rencontre à dupliquer le modèle touristique balinais. Cela lui en coûte pauvreté et chômage mais la pousse probablement à développer une nouvelle forme de tourisme, respectueuse de sa culture, combattante (trois siècles de colonisation balinaise, le joug hollandais de 1894 à 1945) et musulmane (90% de la population), et ses paysages (selon moi, aussi, si ce n’est plus, beaux que ceux de Bali). Le meilleur moyen de l’aider est de cultiver un tourisme responsable (label Friends of Ecotourism Lombok), d’acheter aux artisans locaux (ex : poterie, tissages sacrés) ou encore de faire appel aux guides locaux.
Pour info, la superficie de Lombok est de 4739 km² pour environ 2,8 millions d’habitants (densité : 590 hab./km²).
De Bangsal à Mataram, capitale de Lombok
Nous arrivons au port de Bangsal et récupérons le scooter de Joe qu’il laisse dans un parking (5000 Rp la journée) pendant son séjour à Gili Trawangan. Vous pouvez de là louer aussi un scooter ou une voiture et vadrouiller dans la région, ça vaut vraiment le coup !
C’est parti pour un Bangal-Mataram d’un peu moins de 50 km par les cotes et, dès les premiers kilomètres, je suis époustouflée… L’île est à peine développée, les plages de sables jaunes sont presque encore vierges, les cotes déchiquetées triomphent sur un océan aux dix bleus, la nature est plus luxuriante que tout ce que j’ai vu jusqu’à présent, c’est splendide.
Bangsal, Telokodek, Ti Nara, Mentigi, Pandanan, Nimpa, Malimpu, Setangi… nous dépassons Mangsit puis nous arrêtons déjeuner sur une plage après Senggigi, station balnéaire de Lombok.
Escale en route : Senggigi (Lombok)
Des bateaux sur toute la plage, une allée où fourmillent les revendeurs de bracelets, lunettes et souvenirs, des enfants qui crient, dansent et se baignent, des familles assises sur de grandes lattes de pailles colorées… nous les rejoignons pour un moment.
Ça, ce sont des bâtons de riz… enveloppé dans des feuilles de cocotier (je crois), on verse un tiers de riz cru puis referme le paquet. Ensuite, on fait bouillir l’ensemble un moment (pas trop longtemps pour que ça soit bien gluant), on laisse refroidir et il n’y a plus qu’à déguster, c’est un délice !
On papotera presque deux heures ici puis nous reprendrons la route pour l’Université de Mataram… (vidéo) et au retour, on s’arrêtera au marché aux poissons d’Ampenan, mémorable!
Les photos de la journée :
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